Sculpture en chêne d'un « cornemuseux » sur un poteau cornier d'une maison du XVIe siècle, issue de l'art paroissial à Morlaix (Finistère). Ce sonneur de biniou fait partie des nombreuses statues d'inspiration populaire qui ornent les demeures du XVIe siècle. Le chalumeau de la cornemuse, plus long que celui du biniou koz actuel, appartient à un type répandu dans toute l'Europe du Moyen Âge, et notamment au temps des ducs en Bretagne, jusqu'au XVIIIe siècle. Ce type d'instrument est encore représenté au XXe siècle en haute Bretagne sous le nom de veuze, alors qu'il n'est plus présent dans les réjouissances populaires morlaisiennes depuis le XVIIIe siècle.
Source Own work Author Kergourlay
Les musiques traditionnelles sont étroitement liées aux sociétés qui ont favorisé leur essor et il en est ainsi pour la musique des régions de l'Ouest de l'Europe situées tout au bord de l'Océan.
En Irlande, on ne peut évoquer la harpe sans mentionner les bardes, le dieu Dagda et sa harpe magique c'est à dire la littérature orale l'ancienne
La cornemuse était semblable à la cornemuse écossaise Piob mhor mais avec 2 bourdons au lieu de 3 (au tout début 1 seul). Jugée trop guerrière, elle fut interdite par le Royaume qui se voulait uni.
Si la harpe trouva grâce à ses yeux, la terrible poigne britannique s'est allégée en Irlande pour le sensible et élégant Uilleann Pipe
Liam O"Flynn du groupe Planxty
Rapport de mission uilleann pipes :St Chartier - Lorient - Irlande
Juillet - août - septembre 2005 - Edwin Roubanovitch / http://www.ethnomusicologie.net/documents/Rapportdemissionirlande.pdf
La cornemuse écossaise ne peut se concevoir sans son lien étroit
avec le système des clans en Ecosses et elle perdura dans l'armée britannique qui par ses conquêtes et l'émigration de sa population, la rendit populaire dans le monde entier
La cornemuse écossaise ne peut se concevoir sans son lien étroit
avec le système des clans en Ecosses et elle perdura dans l'armée britannique qui par ses conquêtes et l'émigration de sa population, la rendit populaire dans le monde entier
En Pays de Galles,
Les choeurs gallois ont su pallier à la quasi totale disparition momentanée des instruments de musique traditionnels mais la harpe continue à accompagner les choeurs.
Ses quatre cordes d'origine (en deux paires) sont passées à six au XVè siècle, dont deux n'étaient pas tendues sur la touche.
Il sera supplanté par le fiddle dont il n'est pas l'ancêtre.
Traversons la Manche
pour arriver en Bretagne.
pour arriver en Bretagne.
Peu coûteux était le Kan ha Diskan spécifique à la Basse Bretagne et au Centre Bretagne qui fut une géniale utilisation de la voix pour mener les danseurs. C'est une technique de chants à danser
a capella alterné, avec léger recouvrement des deux voix ou trois voix à chaque alternance (que l'on appelle "tuilage"),
a capella alterné, avec léger recouvrement des deux voix ou trois voix à chaque alternance (que l'on appelle "tuilage"),
Plus onéreuse était la cornemuse et de plus très mal vu par le clergé qui la considérait comme l'instrument du diable. Elle est utilisée dans le Sud Bretagne.
Le biniou et la bombarde qui le plus souvent jouent en couple au point d'être souvent considérés comme un instrument
unique servit par deux instrumentistes le biniaouer et le talabarder :
Puis, encore plus vers le Sud, La Galice et les Asturies
Il y a chez eux une cornemuse nommée Gaïtas dont les Bretons et leurs invités venus d'un peu partout raffolent lors de chaque festival.
Antique instrument universel mais particulier à chaque peuple. A l'origine un sac de peau ou une vessie d'animal, réserve d'air pour épargner le souffle, du bois pour les chalumeaux, du roseau pour les anches,
2015 Gildas Moal-René Chaplain Trophée Paysan Breton Fil Lorient
la bombarde expose la mélodie sur les deux octaves, pendant que le biniou effectue un accompagnement qui peut être mélodique ou purement rythmique, puis le biniou répète seul la mélodie à l'octave supérieure, en y introduisant ou non des variations.
Puis, encore plus vers le Sud, La Galice et les Asturies
Je vous mets un site : l'histoire de la cornemuse espagnole http://la.gaita.free.fr/presentation.html
En Galice, Susana Seivane :Himno gallego a gaita
Là aussi, cet instrument accompagna les revendications et les révoltes ce qui fit que son autorisation fut soumise aux humeurs du pouvoir aussi bien royal que religieux qui, là aussi, désirait unir les peuples d'Espagne.
En Asturie José Ángel Hevia Velascoest un gaïtero espagnol,
connu pour avoir inventé avec Alberto Arias et Miguel Dopico la
« gaita MtIDI Musical Instrument Digital Interface une gaita tout à fait électronique"Antique instrument universel mais particulier à chaque peuple. A l'origine un sac de peau ou une vessie d'animal, réserve d'air pour épargner le souffle, du bois pour les chalumeaux, du roseau pour les anches,
La cornemuse fut d'abord un instrument pastoral puis elle s'est développée au cours des siècle en répertoire à part entière qui culmine avec la musique de cour et la musique militaire. C'est un instrument à vent dont les principes généraux de fonctionnement sont simples, mais dont il est difficile de trouver l'origine et il est possible qu'elle ait été créée simultanément à des époques différentes et dans des endroits éloignés.
On en retrouve des débris dans les pyramides d'Egypte et elle a été mentionnée à l'époque gréco-romaine; on soupçonne qu'elle ait été amenée en Grande Bretagne par les armées romaines et on retrouve une cornemuse gravée sur une croix en Irlande au dixième siècle.
Des vestiges datant du bronze pouvant évoquer une cornemuse ont été trouvés en Irlande
La veuze est la cornemuse la plus proches des cornemuses jouées en europe continentale au Moyen âge. Au XIXème siècle, elle n'était plus pratiquée que dans le pays nantais et dans le Marais breton-vendéen
La Maraichine Thierry Bertrand (par les Musiciens traditionnels Puy du Fou)
Des vestiges datant du bronze pouvant évoquer une cornemuse ont été trouvés en Irlande
La veuze est la cornemuse la plus proches des cornemuses jouées en europe continentale au Moyen âge. Au XIXème siècle, elle n'était plus pratiquée que dans le pays nantais et dans le Marais breton-vendéen
La Maraichine Thierry Bertrand (par les Musiciens traditionnels Puy du Fou)
Le biniou braz importé d'Ecosse remplaça le biniou kozh typiquement breton
Biniou Kozh en si bémol, du luthier Jorj Bothua.
Auteur Limesle
La cornemuse comporte toujours les mêmes éléments constitutifs.
-2- Un sac souple et étanche réservoir d’air sur lequel sont fixés au moins deux tuyaux, permet de régler la pression et offre un débit continu.
-3- Souche (pièce fixée sur la poche où viennent s'enficher les tuyaux),
-4-. Un des tuyaux sert à introduire l’air dans le sac encore appelé porte-vent (sutel en breton) Il est généralement muni d’une soupape qui empêche l’air de ressortir du sac par le même chemin (Sur certaines cornemuses, c’est l’extrémité de la langue du musicien qui sert de soupape.).
-3- Souche (pièce fixée sur la poche où viennent s'enficher les tuyaux),
-4-. Un des tuyaux sert à introduire l’air dans le sac encore appelé porte-vent (sutel en breton) Il est généralement muni d’une soupape qui empêche l’air de ressortir du sac par le même chemin (Sur certaines cornemuses, c’est l’extrémité de la langue du musicien qui sert de soupape.).
L’air est introduit soit en soufflant avec la bouche, soit à l’aide d’un soufflet.
-5 b.ténor et 6 b.basse-. Le ou les autres tuyaux, alimentés par l’air contenu dans le sac, servent à la production du son. Pour émettre un son, ils sont équipés d’anches simples, comme les clarinettes, ou doubles, comme le hautbois.
Ces anches sont fixées à l’extrémité du tuyau qui se trouve dans le sac, et sont donc invisibles.
Quand la pression d’air est suffisante à l’intérieur du sac, ces anches sont mises en vibration, et émettent chacune un son.
Les tuyaux sonores peuvent produire un son de hauteur permanente, et on les appelle des bourdons
-1- Ils peuvent également produire une mélodie obtenue en bouchant ou débouchant avec les doigts des trous percés le long de ce corps sonore. Ce sont alors des tuyaux mélodiques :chalumeaux (levriad en breton très court, joue sur une octave très aiguë).
-7- coulisse d'accord (on fait coulisser des parties du bourdon pour
augmenter ou diminuer la hauteur de la colonne d'air et ainsi obtenir
une note juste),
Le réservoir d’air permet de faire sonner les anches pendant que le musicien reprend son souffle, et d’obtenir un son continu du début à la fin du morceau (Il existe des cornemuses dont le doigté et la conception des tuyaux mélodiques permettent de créer un silence entre les notes de la mélodie, ce qu’on appelle un jeu staccato)
"Tout l’art du joueur de cornemuse (piper) consiste à trouver et maintenir un équilibre de pression d’air entre tous ces éléments pour délivrer un son stable, juste et puissant, donnant à l’instrument toute sa majesté. Cela
suppose un choix rigoureux des anches utilisées, un entretien régulier
de l’instrument et beaucoup de travail personnel, le tout pour un
plaisir de jeu incomparable.
"Eric Mac Lewis (3)
Les
combinaisons entre tuyaux mélodiques et tuyaux bourdons à anche simple
ou double sont très diversifiées suivant les époques et les sociétés qui
utilisent la cornemuse. Toutes les possibilités sont explorées, et les cornemuses contemporaines évoluent de nos jours, comme la gaïta de Galice, en Espagne, dont le nombre de bourdons a augmenté au cours des trente dernières années.
Et pour résumer le son de cornemuses de différentes régions :
Voici mes références :
(1) LES CORNEMUSES : http://www.portailbreton.net/web/musiques/sonerezh-s68/
(2) LES ORIGINES DE LA MUSIQUE BRETONNE : http://www.musiquesbretonnes.com/musique-bretonne.htm
(3) LA CORNEMUSE ECOSSAISE DES HIGHLANDS -Eric Mac Lewis :http://www.ericdentinger.com/cornemuse.html
(4) WIKIPEDIA : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cornemuse
(5) CORNEMUSE D'EUROPE ET DE MEDITERRANEE
LA GAITA GALICIENNE: http://la.gaita.free.fr/