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samedi 26 novembre 2016

*Scotland ou Alba l'insoumise


Il y a 520 millions d'années, une grande partie de la masse terrestre continentale de la Terre formait deux grands continents, le Gondwana et le Laurentia, séparés par 7 000 kms d'océan. . Les deux ont été rejoints au cours de la Caledonian Orogeny durant un long processus d'environ 150 millions d'années.
Le Royaume Uni a été formé ainsi au nord de l'Ecosse à partir de Laurentia et le reste à partir de Gondwana.

La collision a entraîné la formation d'une série de grandes chaînes de montagnes et de failles des roches. En Ecosse, le plus grand effet de la Caledonian Orogeny est la grande faille Glen,  de plus 300 miles de long qui contient maintenant le Loch Ness.

la ligne de faille des Highlands marque aujourd'hui cette jonction entre les deux continents
Cela a entrainé une disparité de topographie, de conditions météorologiques, de végétations, de faune et de fertilité des sols   entre les Highlands, terres de hautes montagnes aux côtes déchiquetées et les Lowlands, terres de plaines aux riches terres agricoles .
 ****Localisation des chaînes de montagnes calédoniennes et acadiennes à l'époque du Dévonien précoce. Les côtes actuelles sont indiquées à titre de référence. Les lignes rouges sont des sutures, les noms en majuscule sont les différents continents/supe-terranes qui se sont joints pendant l'orogenèse calédonienne. 
Source : Own Work auteur : Woudloper
File:Caledonides EN.svg
HIGHLAND BOUNDARY FAULT
Ce n'est qu'un des nombreux endroits où la faille de la frontière des hautes terres est clairement visible, avec les terres agricoles de niveau  cédant soudainement la place aux montagnes. C'est une discontinuité géologique significative et cette faille 
traverse l'Ecosses, d'Arran à Stonehaven, séparant les Highlands de la vallée Midland. à travers le Firth de Clyde, le Loch Lomond, Aberfoyle, les collines de Menteith, Callander, Comrie et Crieff, là où cette photographie est prise. Plus au nord-est il forme le bord nord de Strathmore avant d'atteindre la mer du Nord à côté de Stonehaven.
Source : GEOGRAPH : http://www.geograph.org.uk/

   Cette différence de ressources  fut la principale cause de rivalités entre ces deux régions qui s'ajoute à celle entre les clans et se cumule avec  les luttes contre ses voisins.
D'abord rattachée au Continent, la  Grande Bretagne fut peuplée entre les différentes glaciations. Des traces des Néandertaliens ont  été découvertes dans le sud de l’Angleterre et il n’est pas à exclure que les premiers hommes soient allés jusqu’en Écosse. 
Un  camp de chasseurs âgé de 14.000 ans a été découvert à Biggar dans le sud du Lanarkshire
 et des campements de chasse et de cueillette du mésolithique, comme celui de Cramond, proche d’Édimbourg âgés d' environ 10500 ans. Nous verrons les populations de l'Age de Pierre et contemporains des mégalithes dans un autre article avec les Iles Orcades.
Les Celtes du groupe des langue goidéliques  arrivèrent   du continent européen par vagues successives il y a plus de 3000 ans et se mélèrent à la population déjà présente.
Ils feront de continuelles   allées et venues entre l'Ile d'Irlande et l'Ile de Grande Bretagne et ils contribueront à structurer   la  société écossais  par le système des clans  qui ont profondément enfoncés leurs racines dans les Highlands. Clan signifie "famille" ou "enfants" même si tous les membres d'un clan n'appartiennent pas forcément à la même famille car ce sont aussi les gens vivant dans le territoire d'un chef de clan. Les clans étaient nombreux.
Découvrons  les paysages d'Ecosse avec  Karen Matheson et Capercallie
Mo Chailin Dileas Donn

Leur plus grande  richesse  était constituée par la terre et  le bétail ce qui était la principale cause de conflits entre les différents clans au même titre que la défense des  limites de leur territoire et comme les plus grands chefs de clans étaient à la fois rois, protecteurs et juges, ils exerçaient un véritable pouvoir sur leurs terres et sur les personnes qui y vivaient.


Les territoires des clans écossais 

L'arrivée de Rome fut le choc d'une rencontre entre un empire organisé et centralisateur et une  civilisation de peuples indépendants  voulant garder jalousement leur caractéristiques et la maîtrise de leur territoires respectifs.
Les Romains furent impuissants à conquérir l'Ecosse des Hautes Terres et renoncèrent à envahir l'Irlande. Après avoir construit deux murs pour endiguer les assauts de Calédoniens ou Pictes (Celtes mélangés aux anciens habitants préhistoriques d'après des recherches récentes)  comme il le firent en Europe pour contenir les peuples germaniques, ils se retirèrent de la grande ile.
 Ce fut un millénaire mouvementé où ceux qui deviendront les Bretons décidèrent d'émigrer vers l'Armoriqueil s'agissait surtout des habitants du Cornwall et du sud de Pays de Galles et de la Domnonée (Devon) mais ils emmenèrent certainement quelques irlandais avec eux laissant leur frères, cousins et colocataires saxons et angles se disputer le territoire britannique qui garda d'ailleurs le nom des Britons mais on dit aussi que les  Vénètes  réfugiés au Pays de Galles après leur défaite contre César, en profitèrent pour retourner sur leurs terres d'Armorique et c'est peut-être pourquoi l'immigration se fit en douceur parmi les  Osismes, les Redones, les Namnètes et les Coriosolites plus ou moins romanisés d'autant plus qu'ils avaient besoin de renforts contre les barbares.
Certain migrants ratèrent la Bretagne et descendirent jusque sur la côte espagnol renforçant l'apport celtique déjà existant (Britonia) d'où la venue annuelle de nos cousins galiciens et asturiens au Festival de Lorient.
Au cinquième siècle, arrivée  des Scots d'Irlande qui fondèrent le royaume  Dal Riata  qui recouvrait la côte nord-est de l'Irlande et la côte ouest de l'Ecosses et installation des Saxons et des Angles en Grande Bretagne. 

Au huitième siècle les raids vikings se firent de plus en plus nombreux.
L'Ecosse invaincue, s'organisa petit à petit  en royaume avec l'union des Scots  et des Pictes.
 Le roi gaélique Domnall II de la maison Alpin est le premier homme à avoir été appelé ri alban (roi d'Alba) jusqu'à sa mort en 900. la population du royaume cesse d'être connue sous le nom de Pictes et devient simplement les « habitants de l'Écosse » (en gaélique « fir Alban ou Albanaig »)
Plus tard, l'allégeance au roi (non sans difficultés majeures car les chefs de clans étaient jaloux de leurs prérogatives) a permis de dépasser les différences ethniques : le mot Scot désigne pour l'étranger tout sujet du roi d'Ecosses. Les monarques font partie de la "Communauté du royaume" Community of the Realm
Ainsi les Scot ou Gaël d'Irlande ont donné leur nom à l'Ecosses et ils lui ont donné le nom clannad  (Comme ils ont donné son nom au Whisky uisgebeatha  eau-de-vie), le mot Mac : fils 
 Aux environs de 1100, l'Ecosses est sous domination gaélique.

Une nouvelle famille les Dunkeld, descendante elle aussi des rois d'Ecosse, arriva au pouvoir en 1034 avec Donnchad mac Crinain (Duncan 1er) après deux siècles de troubles civils

 Alexandre III d'Écosse mourut en 1286, laissant son royaume à sa   petite-fille Marguerite, âgée seulement de 3 ans.
 Les Régents du royaume   ou les gardien de l'Ecosse sont mis en place à partir du XIIIè siècle pour pallier aux nombreuses minorités des rois ou reines ou encore lorsqu'ils sont captifs, absents ou empêchés ou lors d'une vacance du pouvoir.
  En 1290, les Gardiens de l’Écosse signèrent le traité de Birgham, autorisant le mariage de Marguerite et d’Édouard de Caernarvon, fils d’Édouard Ier d’Angleterre et l'intégrité de l'Ecosse devait être préservée.
Toutefois, Marguerite mourut peu après. Avec sa mort, la dynastie des Dunkeld s’éteint . Les deux principaux prétendants furent Robert Bruce, gardien d'Ecosse et  seigneur d’Annandale

 et Jean Balliol, seigneur de Galloway, tous deux issus  de la baronnie anglo-normande venue lors de la Conquête d'Angleterre et pouvant prétendre à égalité au pouvoir par leur mère respective descendantes des rois d'Ecosse. 
Craignant l’éclatement d’une guerre civile entre les deux familles, les Gardiens de l’Écosse demandèrent à Édouard Ier roi d'Angleterre de venir servir d’arbitre entre les différents prétendants.
 Celui-ci y vit l'occasion longtemps attendue  de conquérir l’Écosse comme il le fit avec le Pays de Galles et régner ainsi sur l’intégralité des îles Britanniques.  Commencèrent donc pour l'Ecosse les guerres d'indépendances contre l'Angleterre.
  Jean Balliol devient roi d'Ecosse mais est déposé par le roi d'Angleterre en 1296
 Robert Bruce est devenu, non sans batailler, Roi d'Ecosse en 1306 sous le titre de Robert 1er.   Son fils David II lui succéda mais  la couronne lui fut ravie par le fils  de Jean Balliol en 1333 ,  il la lui reprend en 1346. 
A sa mort sans héritier,   son neveu  le fils de Marjorie Bruce  et de Walter Stuart, Robert II monta sur le trône d'Ecosse. 
Ainsi,
L'Ecosse resta indépendante autant qu'on peut l'être avec  des voisins proches faisant aussi partie de votre famille.
En 1567,  l'Ecosse et l'Angleterre eurent un même roi 

 le fils de Marie Stuart, 
Jacques VI  devenu James Ier d'Ecosse, d'Angleterre et d'Irlande. Il règne sur les trois royaumes, qui conservent leur indépendance et leurs institutions propres, jusqu'à sa mort.
Cette fois-ci, bien que venue avec Guillaume le Conquérant
Son ancêtre, Walter Fitzalan était issu d'une famille  bretonne devenu Grand Sénéchal royal (Steward) auprès du Roi David Ier (1124-1153) titre qui devint héréditaire et qui au fil des temps deviendra le nom de la famille. 


Ainsi, à la lignée des Tudors issues d'une dynastie galloise succéda une lignée issue d'une dynastie écossaise avec une origine bretonne (du continent)
En fait, des recherches génétiques récentes ont démontré que loin de s'être réfugiés tous à l'Ouest, les Bretons se sont mélangés avec les  envahisseurs Saxons et Angles sans oublier les Vikings et la population franco-gauloise venu du Continent et c'est peut-être ce mélange qui a rendu le peuple britannique si typique.
La fille de Jacques VI lui succéda sous le nom d' Anne Ière  en 1702 et l'Ecosse et l'Angleterre furent réunies  , par le Traité d'Union incluant The Acts of Union et qui été conçu pour éviter une séparation des deux royaumes au décès de la reine  (survenu en 1714). Il a été voté par le parlement écossais sous l'impulsion du mouvement des presbytériens et  la date d'effet fut  en mai 1707.
L'Union favorisa l'essor économique des Lowlands mais mécontenta les clans des Higlands qui se révoltèrent en 1715 et furent battus par les Unionistes à Sheriffmuir.


Lassés des guerres entre les clans qui ravageaient l'Ecosse , des Highlanders issus des clans favorables à l'Union : Campbells, Grants, Frasers, Munros décidèrent de s'unir dès 1725 et de rejoindre l'armée britannique  pour mettre fin aux   combats entre les clans et  décourager les raids.
 Ils constituèrent des petits détachements à travers les Highlands et prirent le nom de BLACK WATCH  
Watch qui signifie guetteur et gardien car leur mission fut de maintenir l'ordre dans les Highlands et black pour leur  tartan de couleur sombre qui fut conçu pour unifier les Black Watch dont les membres venaient de différents clans.

Aucun des enfants de la Reine Anne n'atteignit l'âge adulte et la couronne aurait dû revenir à son  demi-frère mais celui-ci  ne voulant pas abandonner la religion catholique, il fut décidé de l'écarter du trône et la couronne passa à l'arrière petit-fils de  Jacques Ier d'Ecosse, d'Angleterre et d'Irlande : George  Ier, de Hanovre de confession protestante;
Mais  les Black Watch virent leur destinée changer pas tout à fait dans le sens qu'ils l'avaient prévu à l'origine.


jeudi 10 novembre 2016

*Parlons des cornemuses..


Sculpture en chêne d'un « cornemuseux » sur un poteau cornier d'une maison du XVIe siècle, issue de l'art paroissial à Morlaix (Finistère). Ce sonneur de biniou fait partie des nombreuses statues d'inspiration populaire qui ornent les demeures du XVIe siècle. Le chalumeau de la cornemuse, plus long que celui du biniou koz actuel, appartient à un type répandu dans toute l'Europe du Moyen Âge, et notamment au temps des ducs en Bretagne, jusqu'au XVIIIe siècle. Ce type d'instrument est encore représenté au XXe siècle en haute Bretagne sous le nom de veuze, alors qu'il n'est plus présent dans les réjouissances populaires morlaisiennes depuis le XVIIIe siècle.
Source     Own work  Author     Kergourlay

Les musiques traditionnelles sont étroitement liées aux sociétés qui ont favorisé leur essor et il en est ainsi pour la musique des régions de l'Ouest de l'Europe situées tout au bord de l'Océan.

En Irlande, on ne peut évoquer la harpe sans mentionner les bardes, le dieu Dagda et sa harpe magique c'est à dire  la littérature orale l'ancienne
La cornemuse   était semblable à la cornemuse écossaise Piob mhor mais avec 2 bourdons au lieu de 3 (au tout début 1 seul). Jugée trop guerrière, elle fut interdite par le Royaume qui se voulait uni.
Si la harpe trouva grâce à ses yeux,  la terrible poigne britannique s'est allégée en Irlande  pour le sensible et élégant Uilleann Pipe


Liam O"Flynn du groupe Planxty

le Uilleann Pipe – par Patrick Molard http://www.patrickmolard.com/actualites/mon-uilleann-pipe/

Rapport de mission uilleann pipes :St Chartier - Lorient - Irlande
Juillet - août - septembre 2005 - Edwin Roubanovitch /  http://www.ethnomusicologie.net/documents/Rapportdemissionirlande.pdf

La cornemuse écossaise ne peut se concevoir sans son lien étroit 
avec  le système des clans en Ecosses et elle perdura dans l'armée britannique qui par ses conquêtes et l'émigration de sa population, la rendit populaire dans le monde entier  
                                                                           

    En Pays de Galles,
Les choeurs gallois ont su pallier à la quasi totale disparition momentanée des instruments de musique traditionnels mais la harpe continue à accompagner les choeurs.
Le  crwth désigne une lyre à archet du pays de Galles jouée du Moyen Âge jusqu'au au début du XIXe siècle.  À cordes pincées à l'origine, il sera joué avec un archet à partir du XIè siècle, et une touche sera ajoutée derrière les cordes à la fin du XIIIè siècle.
Ses quatre cordes d'origine (en deux paires) sont passées à six au XVè siècle, dont deux n'étaient pas tendues sur la touche.
Il sera supplanté par le fiddle dont il n'est pas l'ancêtre.


Traversons la Manche
 pour arriver en  Bretagne.

Peu coûteux  était le  Kan ha Diskan spécifique à la Basse Bretagne et au Centre Bretagne qui fut  une géniale utilisation de la voix pour mener les danseurs.  C'est une technique de chants à danser
 a capella alterné, avec léger recouvrement des deux voix ou trois voix à chaque alternance (que l'on appelle "tuilage"),
Plus onéreuse était la  cornemuse et de plus très mal vu par le clergé qui la considérait comme l'instrument du diable. Elle est utilisée  dans le Sud Bretagne.
 Le biniou et la bombarde qui le plus souvent jouent en couple au point d'être souvent considérés comme un instrument unique servit par deux instrumentistes le biniaouer et le  talabarder : 

2015 Gildas Moal-René Chaplain Trophée Paysan Breton Fil Lorient

la bombarde expose la mélodie sur les deux octaves, pendant que le biniou effectue un accompagnement qui peut être mélodique ou purement rythmique, puis le biniou répète seul la mélodie à l'octave supérieure, en y introduisant ou non des variations.


Puis, encore plus vers le Sud, La Galice et les Asturies
Il y a chez eux une cornemuse nommée Gaïtas dont les Bretons et leurs invités venus d'un peu partout raffolent lors de chaque festival.
Je vous mets un site : l'histoire de la cornemuse espagnole http://la.gaita.free.fr/presentation.html


 En Galice, Susana Seivane :Himno gallego a gaita 
Là aussi, cet instrument accompagna les revendications et les révoltes ce qui fit que son autorisation fut soumise aux humeurs du pouvoir aussi bien royal que religieux qui, là aussi, désirait unir les peuples d'Espagne.

En Asturie José Ángel Hevia Velascoest un gaïtero espagnol, 
connu pour avoir inventé avec Alberto Arias et Miguel Dopico la
 « gaita MtIDI Musical Instrument Digital Interface une gaita tout à fait électronique"

Antique instrument universel mais particulier à chaque peuple. A l'origine un sac de peau  ou une vessie d'animal, réserve d'air pour épargner le souffle, du bois pour les chalumeaux, du roseau pour les anches, 
La cornemuse fut d'abord un instrument pastoral puis elle s'est développée au cours des siècle en répertoire à part entière qui  culmine avec la musique de cour et la musique militaire. C'est un instrument à vent  dont les principes généraux de fonctionnement sont simples, mais dont il est  difficile de trouver l'origine et il est possible qu'elle ait été créée simultanément à des époques différentes et dans des endroits éloignés.
On en retrouve des débris dans les pyramides d'Egypte et elle a été mentionnée à l'époque gréco-romaine;  on soupçonne qu'elle ait été amenée en Grande Bretagne par les armées romaines et on retrouve une cornemuse gravée sur une croix en Irlande au dixième siècle.
Des vestiges datant du bronze  pouvant évoquer une cornemuse ont été trouvés en Irlande

La veuze est la cornemuse la plus proches des cornemuses jouées en europe continentale  au Moyen âge. Au XIXème siècle, elle n'était plus pratiquée que dans le pays nantais et dans le Marais breton-vendéen
  La Maraichine Thierry Bertrand (par les Musiciens traditionnels Puy du Fou)


Le biniou braz importé d'Ecosse  remplaça le biniou kozh typiquement breton
 Biniou Kozh en si bémol, du luthier Jorj Bothua.
Auteur     Limesle
surtout après la grande guerre puis la cornemuse écossaise fit des émules

(4)Great Highland bagpipe

La cornemuse  comporte toujours les mêmes éléments constitutifs.
-2- Un sac souple et étanche  réservoir d’air sur lequel sont fixés au moins deux tuyaux, permet de régler la pression et offre un débit continu. 
-3- Souche (pièce fixée sur la poche où viennent s'enficher les tuyaux),
-4-. Un des tuyaux sert à introduire l’air dans le sac encore appelé porte-vent (sutel en breton) Il est généralement muni d’une soupape qui empêche l’air de ressortir du sac par le même chemin (Sur certaines cornemuses, c’est l’extrémité de la langue du musicien qui sert de soupape.).

 L’air est introduit soit en soufflant avec la bouche, soit à l’aide d’un soufflet.
-5 b.ténor et 6 b.basse-. Le ou les autres tuyaux, alimentés par l’air contenu dans le sac, servent à la production du son. Pour émettre un son, ils sont équipés d’anches simples, comme les clarinettes, ou doubles, comme le hautbois.
 Ces anches sont fixées à l’extrémité du tuyau qui se trouve dans le sac, et sont donc invisibles.
Quand la pression d’air est suffisante à l’intérieur du sac, ces anches sont mises en vibration, et émettent chacune un son.

Les tuyaux sonores peuvent produire un son de hauteur permanente, et on les appelle des bourdons
-1- Ils peuvent également produire une mélodie obtenue en bouchant ou débouchant avec les doigts des trous percés le long de ce corps sonore. Ce sont alors des tuyaux mélodiques :chalumeaux (levriad en breton  très court, joue sur une octave très aiguë).
-7- coulisse d'accord (on fait coulisser des parties du bourdon pour augmenter ou diminuer la hauteur de la colonne d'air et ainsi obtenir une note juste),
Le réservoir d’air permet de faire sonner les anches pendant que le musicien reprend son souffle, et d’obtenir un son continu du début à la fin du morceau (Il existe des cornemuses dont le doigté et la conception des tuyaux mélodiques permettent de créer un silence entre les notes de la mélodie, ce qu’on appelle un jeu staccato)
"Tout l’art du joueur de cornemuse (piper) consiste à trouver et maintenir un équilibre de pression d’air entre tous ces éléments pour délivrer un son stable, juste et puissant, donnant à l’instrument toute sa majesté. Cela suppose un choix rigoureux des anches utilisées, un entretien régulier de l’instrument et beaucoup de travail personnel, le tout pour un plaisir de jeu incomparable.
 "Eric Mac Lewis (3)
Les combinaisons entre tuyaux mélodiques et tuyaux bourdons à anche simple ou double sont très diversifiées suivant les époques et les sociétés qui utilisent la cornemuse. Toutes les possibilités sont explorées, et les cornemuses contemporaines évoluent de nos jours, comme la gaïta de Galice, en Espagne, dont le nombre de bourdons a augmenté au cours des trente dernières années.

Et pour résumer le son de cornemuses de différentes régions :


Voici mes références : 

(2) LES ORIGINES DE LA MUSIQUE BRETONNE : http://www.musiquesbretonnes.com/musique-bretonne.htm

(3) LA CORNEMUSE ECOSSAISE DES HIGHLANDS -Eric Mac Lewis :http://www.ericdentinger.com/cornemuse.html


(5) CORNEMUSE D'EUROPE ET DE MEDITERRANEE

LA GAITA GALICIENNE: http://la.gaita.free.fr/           

                                                                                                                                 SUITE ►

vendredi 4 novembre 2016

LAMMDOUR premier album de Ronans le Bars Group

"La musique est un langage 
qui permet de communiquer  des émotions
mais chaque morceau est un tableau différent. 
Chacun, selon son histoire personnelle, 
se les approprie à sa façon.
 Les gens s'y retrouvent." 

"Très propice à la rêverie, la Côte de Granit Rose 
m'a inspirée cette ballade" Ronan Le Bars

"Oui, il s'appelle Lammdour, cela signifie la cascade, l'eau qui passe par-dessus, en breton. Avec mes quatre acolytes, nous avons choisi d'enregistrer le disque ensemble et non chacun notre tour, pour que la musique soit la plus vivante possible. Cette rencontre entre l'Irlande et la Bretagne n'est pas que musicale : nous avons choisi de faire mixer notre album à Belfast, par Dónal O'Connor le violoniste hors pair du groupe At First Light. Cet album, c'est un peu mon bébé. J'ai composé la moitié des morceaux. Parmi eux, Bleuenn, un titre que j'ai dédié à ma petite fille.


Ronan le Bars
Ronan !
 J'ai pris l'habitude d 'écouter cet album au fil des jours  et aucune lassitude n'est encore parvenue à m'en détourner. Cette musique s'intègre dans ma vie en toute simplicité car elle est  tour à tour nostalgique, tendre, joyeuse, entrainante, primesautière, apaisante, parfois triste, parfois solennelle, souvent impétueuse.   Elle sait se glisser dans mes émotions et les accompagner sans jamais les heurter.


Par tes créations,  tu essaies de nous faire partager ton univers et chacun de nous l'interprète avec son ressenti, sa sensibilité et ses souvenirs.

 dans mon esprit, le morceau de musiqu"Bleuenn"                                       
 
est  un enchantement dans la lande bretonne, une randonnée au son de la flûte  où je crois entendre  les voix malicieuses des Korrigans, le bavardage enchanteur des fées et  la grosse voix du géant Gargantua puis le joueur de flûte  nous entraîne par  un étroit sentier au milieu des bruyères,  des genêts, des ajoncs, des lavandes de mer, des oeillets marins, des prunelliers  ................comme ici dans  le doux souvenir d'une promenade dans des landes du cap Fréhel 
   et c'est bien en hommage aux falaises de granit rose que fut composé ton morceau de musique : Hunvreadell

Un autre morceau de l'album Lammdour  évoque pour moi le Scorff et ses cascades qui furent mes terrains de jeux mais c'est la magie du Trieux qui se glisse dans ton inspiration. 
Les sources de ces deux rivières  se font face  à près de 37 km de distance au coeur de la Bretagne  tous les deux sont  fleuves côtiers nés minces ruisseaux.
Mais si le Scorff  descend vers l'Atlantique, Le Trieux, lui tourne le dos et   file vers la Manche.  

Le Trieux, frontière entre le Goëllo et le Trégor, lien entre l'Argoat (le pays des terres) et l'Armor (le pays de la mer), le Trieux traverse Guingamp et, après Pontrieux, nous pouvons descendre en bateau sur ses flots  pour rejoindre  les eaux de la Manche juste en face de l'Ile de Bréhat surnommé l'Ile aux fleurs 
 
Le Trieux magnifiquement interprété par Jean-Paul ANDRE
et c'est au bord du Trieux où il demeure que Ronan Le Bars vient se ressourcer après chaque concert 
An Distro"le retour"
"évoque un déplacement mouvementé à l'occasion d'un concert à Constantine en Algérie" Ronan Le Bars
     Sur l'album LAMMDOUR

Comment est né le premier album de 
Ronan Le Bars Group ?
le journaliste du journal Ouest-France, Romain Daniel a interviewé le musicien
 Publié le
Ronan Le Bars ambitionne déjà de produire un second album, « dans trois ou quatre ans ». | Pascal Le Coz
Ronan Le Bars Group, Lammdour, Keltia Musique. Contact : keltiamusique.com ; tél. 02 98 95 45 82.
À 45 ans, le Guingampais sort un premier disque qui s'intitule Lammdour. Une « cascade » d'émotions, issue d'un mariage subtil entre musiques bretonnes traditionnelles et sonorités irlandaises.

Dan Ar Braz, Servat, Tiersen mais aussi Renaud, Nougaro ou encore Stephan Eicher. Tous ont été accompagnés par Ronan Le Bars. Le Guingampais a écumé les scènes ou posé ses mélodies sur les albums de ces artistes.
 Dans l'ombre ? Pas vraiment, car c'est dans leur lumière qu'il s'est forgé un nom. Au point de devenir une des références mondiales du uilleann pipe, cette cornemuse irlandaise complexe, au son doux et chaleureux.
C'est donc assez naturellement que le musicien est passé sur le devant la scène. 
Cet automne, il sort " Lammdour "(« cascade », en breton), un premier disque sous son nom et produit avec sa formation : Ronan Le Bars Group. Une bande de potes, composée de Nicolas Quéméner, Pierre Stéphan, Jean-Marc Illien et Pierrick Tardivel.
Une formule en quintette qui dose à merveille

J'aime beaucoup le premier morceau de cet album :Marche Ar Rok Mond Da Soudard suivi de  Ronds Son ar Diskonteur (l'air du rebouteux) de Ronan
"Perig Herbert fut le compositeur de cette  marche qui trouva ses heures de gloire en tant qu'air  imposé lors de concours de bagadou de 1ère catégorie dans les années 1960" R.L.B.
Ronan Le Bars- « le swing et la pêche irlandaise, en respectant au mieux la musique traditionnelle bretonne ».
 Ronan Le Bars- « En 2011, Patricia Niel, la présidente du festival Kann Al Loar de Landerneau, voulait que je forme un groupe pour la scène," raconte l'artiste."Ça devait concilier musique bretonne et uilleann pipe. Pour ensuite aller au festival de Cornouaille, à Quimper. »
Après une nuit blanche de réflexion, le musicien se lance dans l'aventure. Il a quinze jours pour monter un groupe.
- « Au début, j'avais listé les trois quarts de la Bretagne ! » Le choix se fera dans- « un souci d'esthétique » de la formation.
 - « Avec le nombre de groupes qui sort tous les ans, ce n'est pas facile de créer quelque chose de nouveau. »
Quelques concerts plus tard, l'album semble être une suite logique à cette aventure. Et pour la sélection des morceaux, c'est encore une histoire d'instinct.
 - « Je compose au coup de l'émotion », explique le virtuose, qui n'a jamais suivi d'études de musicologie.
Une cascade d'éloges
Stéphanie, sa compagne, dit avoir perçu un changement, depuis deux ans :
- « Depuis que Bleuenn est née, Ronan est encore plus prolifique au niveau des compositions. » Bleuenn, c'est leur fille dont le papa dédie un morceau éponyme.
Enregistré en Bretagne et mixé à Belfast, l'album est préfacé par un Irlandais, bien connu des joueurs de uilleann pipe. Pour John McSherry, Lammdour constitue 
- « un véritable élixir de musique belle et envoûtante ». Aux antipodes des Irish pubs, la chanteuse classique, Patricia Petibon, confie aussi avoir eu
- « un coup de coeur » pour le disque,« écouté en boucle cet été ».
 
La soprano, aux origines bretonnes, a d'ailleurs invité Ronan Le Bars, début octobre, dans une émission de France Musique. Le 7 novembre, ils devraient encore se retrouver au micro de France Culture.

Et c'est une nouvelle fois, via le service public, France Info, que le dernier éloge, s'est fait entendre, jeudi. Celui de Didier Lockwood, ex-violoniste de Magma. Avec de tels ambassadeurs, les mélodies de Ronan Le Bars risquent de se propager tel le ruisseau en torrent...
Source : Romain Daniel  Ouest France
https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/lalbum-de-ronan-le-bars-mele-irlande-et-bretagne-1687611


Le talent de Ronan Le Bars a germé dans un terreau culturel très riche  de plusieurs  millénaires, il s'est développé dans la volonté de garder  les traditions tout en s'adaptant aux changements des moeurs,  il s'est épanoui dans la vision d'un avenir marqué par une évolution inédite de l'Humanité : On dit que le cosmonaute Neil Armstrong a emmené sur la lune un morceau du tartan de son clan,  peut-être que la première  musique jouée sur Mars sera celle d'une cornemuse.

Pour retrouver ses actualités
RONAN LE BARS FACEBOOK   

dimanche 30 octobre 2016

*RONAN LE BARS GROUP

Une bande de potes, composée de 
 
 f

R.L.B -"Ce sont des complices de longue date. On a tous été formés par la même culture musicale autour de Pennoù Skoulm, Gwerz et Bothy Band. Avec le guitariste Nicolas Quemener, nous formons un duo depuis de très nombreuses années autour de la musique irlandaise. Les autres, je les croise depuis longtemps sur les scènes bretonnes :
 Pierre Stéphan au violon et Pierrick Tardivel à la contrebasse. Nous avons récemment un changement aux claviers : Aymeric Le Martelot remplace Jean-Marc Illien. Ce sont des musiciens solides sur leur instrument."
Mais comment est né son groupe ? 

Nous allons le savoir avec l'interview qu'il a accordé au journaliste Erwann Hirel du journal Le TREGOR le 6 mai 2016 à l'occasion de la remise du prix de groupe pour Ronan Le Bars et ses musiciens
 06/05/2016 à 16:14 par Erwann Hirel
Ronan Le Bars Group vient d'enregistrer un nouvel album.
     -A quel moment est venue l’envie de créer votre groupe ?
    - R.L.B : L’idée n’est pas de moi. C’est le festival de Landerneau, Kan al Loar, qui m’a proposé en 2012 une carte blanche. Plusieurs fois j’avais refusé. Là, ils m’ont convaincu. Dans ce métier, plus on avance et plus on acquiert une notoriété, ce n’est jamais facile de tout remettre en jeu. Mais j’ai accepté suite à une résidence. Je me suis pris au jeu. Dans la foulée, on a fait un CD et une cinquantaine de dates et on continue.

    - Quelle couleur musicale avez-vous envie de donner ? 

     -R.L.B : L’instrument, le uilleann pipe, est irlandais. La base est là mais de plus en plus il est pratiqué dans la musique bretonne. Ça n’a pas été un cheminement facile que de l’introduire dans ce répertoire qui n’était pas fait pour. C’est justement aussi ce qu’il y a d’intéressant. Tous les types de morceaux ne lui conviennent pas, c’est aussi pour ça que je me suis mis à composer. Je recherche, tout en jouant des airs bretons, la fluidité des groupes irlandais. 

    - Continuez vous à accompagner d'autres artistes

    -  R.L.B. : Je reviens justement des studios ICP à Bruxelles où j’ai enregistré des parties pour le nouvel album de Michel Polnareff. Je joue également avec le Celtic social club et nous partons bientôt pour le Vietnam et je continue d’accompagner Dan ar Braz. Par ailleurs avec mon groupe nous venons d’enregistrer un nouvel album qui sortira pour l’été. Il y aura une grande soirée au festival de Cornouailles et j’y inviterai le flûtiste Sylvain Barou, Dan ar Braz mais aussi Stephan Eicher. " 

     Interview de Erwann Hirel pour le journal LE TREGOR

    Dans l'article suivant, nous allons justement parler  de l'album LAMMDOUR qui est la suite de la création de ce groupe  
      
*Ainsi de Guingamp



*A Delemond en  Suisse 


 où la musique celtique est très appréciée 

Dans l'émission   L'écoute des Mondes  
du 24 janvier 2016

  De l'Irlande à la Bretagne, les nouvelles voies de l'uilleann pipe
Entretien avec Ronan Le Bars, virtuose breton de la cornemuse irlandaise, et concert enregistré le 13 mars 2015 au Forum St-Georges, à Delémont. voilà ce qui est dit en substance :

- Originaire de Guingamp, dans les Côtes-d'Armor, Ronan Le Bars fait partie du club restreint des maîtres non-irlandais de l'uilleann pipe, la version irlandaise de la cornemuse. 
Pour pas mal de raisons d'ordre technique et organologique, ça n'est pourtant de loin pas l'instrument le plus facile à s'approprier en autodidacte lorsqu'on vit hors d'Irlande à une époque où il n'y a pas encore internet… ce qui était le cas de Ronan Le Bars, qui a pourtant largement réussi cette performance.
 Au point d’ailleurs que de nombreux musiciens ont fait appel à lui, comme Dan Ar Bras, Jacques Pellen, mais aussi Claude Nougaro, Gabriel Yacoub, Yann Tiersen, Renaud, Johnny Halliday et plus proche de nous, Stephan Eicher, qu'il a accompagné en tournée à travers la Suisse et l'Europe.
Mais depuis 2012, Ronan le Bars se produit aussi à la tête de son propre groupe…  Ronan Le Bars Group.


Pour retrouver ses actualités
RONAN LE BARS FACEBOOK   

SOURCE :
 LE TREGOR : http://www.letregor.fr/2016/05/15/interview-prix-de-groupe-pour-ronan-le-bars/


jeudi 27 octobre 2016

Avant le grand tournant

 
 
Le temps passe aussi pour Ronan  le Bars ...
                                                                            
Nous abordons la décennie 2010 ..notre artiste a 42 ans, encore deux années  avant de se décider   à créer son  propre groupe
 
 *Pierre Tardivel à la contrebasse,
                                                     *Ronan Le Bars au Uilleann pipe et whistles,
*Nicolas Quemener à la guitare,
                                                      *Pierre Stephan violon,
*Jean-Marc Ilien au clavier remplacé par Aymeric Le Martelot
 
                               autrement dit : RONAN LE BARS GROUP   
                                                      

                      Nicolas Quemener avec lequel il a formé un duo 
et enregistre à la fin 1996 l' album  Bimig Ag Ol ("Buvons ensemble") 
                                                                                       
sous la direction artistique de Didier Squiban

Il ne renoncera pas  à ce qui l'a tenté dès l'aube de sa carrière  :
 le mariage jazz, rock et musique traditionnelle bretonne.
 Ainsi, à 25 ans, il collabore sur un projet de musique fusion,

Keltic Tales (« Contes celtiques »), avec les frères Gildas et 
Jean-Baptiste Boclé,  Entre jazz, rock et musique traditionnelle bretonne,

 A 29 ans en 1997, il enregistre avec eux  Celtic Tales  et à 32 ans : Pas an Dour
il aura 43 ans et sera arrivé à la maturité de son talent  lorsqu'il rejoue sur leur album  Crossfields en 2011(avec Manu Katché, Canut Reyes des Gipsy Kings, Rodney Holmes) et au festival de Glasgow notamment

J'aime particulièrement ce premier morceau où le son lancinant de son uilleann pipe est très  prenant :                                             


Là, j'ai l'impression que le son devenu magique du uilleann pipe anime les frères Boclé


Étrange instrument par lequel les Irlandais semblent avoir transmis  la nostalgie de leur liberté perdue   mais aussi leur extraordinaire vitalité à surmonter  l'adversité. Parfois mélancoliques  sont  aussi leurs cousins Bretons comme le montre cet étrange familiarité qu'ils entretiennent avec la mort qu'ils surnomment l'Ankou mais aussi  obstinés que leurs cousins d'outre Manche  à vouloir tracer leur sillon dans la vie tout
  en gardant leurs particularismes. Jusqu'à notre époque de grand brassage de cultures et d'identités,  ils sont restés fondamentalement eux-mêmes.

 Ronan fera une nouvelle excursion dans la pure tradition irlandaise le 3 février en jouant pour les 25 ans de scène du groupe ALTAN qui a été fondé en 1987 par la chanteuse lead Mairéad Ní Mhaonaigh et son mari Frankie Kennedy qui est malheureusement décédé en 1994.
Originaire de Gaoth Dobhair, dans le comté de Donegal, en Irlande, ALTAN avec plus d'un millions d'albums vendus, ce groupe a fait connaitre dans le monde entier le riche répertoire des chansons en gaélique irlandais et le style caractéristique des  instruments du  Donegal
J'aime particulièrement  la pureté des voix féminines irlandaises
comme celle finement velouté de Mairéad Ní Mhaonaigh
                                                             

                                                                                                                                          La musique  irlandaise s'est développée sur toute l'île d'Irlande depuis l'Antiquité et s'est répandu aux Etats-Unis et dans tout le Royaume-Uni à la suite
 de l'émigration massive
 des Irlandais au,  XIXe siècle
La musique la plus ancienne connue en Irlande est celle des harpistes des clans gaéliques datant du IXe siècle. 
Le Denegal  Contae Dhún na nGall est situé tout au nord de l'île, il fait partie de l'Ulster mais  est rattaché à la République d'Irlande.  Il domine l'Océan avec la deuxième plus haute falaise d'Europe : Sliabh Liag culminant à 606 mètres.
 Slieve League cliffs in Ireland, county of Donegal. 26 August 2005 (original upload date)
Source     Transferred from en.wikipedia to Commons. Author     Dcairns at English Wikipedia

https://www.facebook.com/Ronan-Le-Bars-725617660782478/
 "Musicien épanoui et accompli
 il est en Bretagne l'un des pionniers 
de cette cornemuse irlandaise dont on joue assis"

 Il est maintenant temps pour Ronan et  son fidel Uilleann Pipe  familiarisé avec la musique  bretonne, de se mettre sur le devant de la scène entouré de musiciens de grand talent et d'instruments de musiques des plus raffinés.

Mais comment est né son groupe ? 
 
"Au coup de l'émotion !"Dit-il  Dit-il
 
Nous allons le voir dans le prochain article

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